Alors que Sex Appeal se veut informatif et amusant, le film hésite lorsqu'il s'agit d'explorer ces thèmes à travers son protagoniste sous-développé.
Sex-appeal est une comédie pour adolescents qui ressemble trop à une imitation de la série télévisée à succès Éducation sexuelle et acclamé par la critique Librairie . S'il ne faisait pas suite à plusieurs histoires exceptionnelles de jeunes femmes compliquées découvrant leur sexualité, alors Sex-appeal aurait pu valoir le détour.
Avery Hansen-White ( Mika Abdalla ) est une adolescente du secondaire surperformante qui excelle dans les domaines dans lesquels elle est douée. Cela signifie qu'elle évite les choses dans lesquelles elle sait qu'elle ne sera pas excellente, comme les trucs d'adolescents normaux. Son objectif dans la vie est de réussir, alors quand son petit ami de longue distance suggère qu'ils aient des relations sexuelles, Avery a un nouvel objectif de manière inattendue. Heureusement pour elle, une nouvelle invite de concours STEM devient une avenue dans laquelle Avery peut découvrir comment être bonne en matière de sexe. Elle décide de développer une application pour l'aider à devenir un maître dans ce domaine et, pour ce faire, fait appel à son plus vieil ami Larson (Jake Short) pour être son sujet de test. L'hilarité et la maladresse s'ensuivent.
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Margaret Cho, Mika Abdalla et Rebecca Henderson
Sex-appeal est un film qui lutte sur deux fronts : il joue avec un nouvel ensemble d'archétypes et de conventions qui ont été mieux articulés dans d'autres projets et l'accent est trop mis sur la création d'une comédie sexuelle pour adolescents excentrique et stylisée qui développe le personnage pour son rôle principal. est laissé pour compte. L'approximation la plus proche de Sex-appeal seraient les deux projets mentionnés précédemment. On peut imaginer la réunion de pitch pour Sex-appeal qui a mis en évidence le lien avec Librairie et Éducation sexuelle parce que c'est tellement évident dans le produit final - de la ou des mères enthousiastes 'parlons de sexe' à l'ensemble excentrique d'élèves du secondaire qui défient les conventions. Que ce soit intentionnel ou non, le problème avec des projets comme Sex-appeal c'est qu'il finit par être dépourvu de personnalité et que le protagoniste soit élevé par un trio de lesbiennes ne compense pas cela.
Le film tourne autour d'une adolescente qui apprend le consentement, les préliminaires, le plaisir, le partenariat et les nombreuses autres facettes du sexe qui en font une expérience agréable. Elle mène des entretiens impromptus avec ses camarades de classe, ce qui lui apprend des idées fausses et des malentendus sur le sexe auxquels les adolescents s'accrochent souvent. Avery met alors en œuvre ce qu'elle apprend avec Larson, mais peu sait-elle, son sujet de test a développé des sentiments forts pour elle. En cours de route, Avery doit apprendre que le sexe n'est pas une expérience purement physique, c'est aussi une expérience émotionnelle. Tout cela est un matériau plutôt important et pertinent dans une comédie sexuelle pour adolescents, en particulier à une époque où de plus en plus d'adultes égarés veulent dissuader les jeunes adultes d'apprendre quoi que ce soit sur cette expérience parfaitement naturelle. Donc, pour ce qu'il se propose de faire, Sex-appeal parvient au moins à faire passer son message. C'est un long métrage bien intentionné et bien réalisé.
Mika Abdalla en sex-appeal
Tandis que Sex-appeal se veut informatif et amusant, il hésite lorsqu'il s'agit d'explorer ces thèmes à travers son protagoniste sous-développé. Mika Abdalla est extrêmement charmante dans le rôle d'Avery, mais elle ne peut pas vaincre son protagoniste tragiquement sous-développé. Avery, sur le papier, subit une croissance, mais une grande partie de cette croissance se traduit par une narration en voix off. Abdalla, et par extension Jake Short, n'ont pas autant à faire pour jouer leurs arcs de personnages à l'écran. De plus, Avery et Larson manquent de qualités intéressantes ou déterminantes. Tout sens de la personnalité est prélevé sur les joueurs de soutien qui ne sont que des bizarreries et un dialogue vif. Ensuite, il y a les jolies petites vignettes qui jouent quand Avery et Larson ont des rencontres sexuelles qui tentent de compenser ce que ces personnages manquent de personnalité. Ces moments perdent rapidement leur attrait, et chaque fois que l'écran est inondé d'une douce brume néon rose/violet, cela provoque un roulement des yeux.
Pour que ce film fonctionne, il devait mettre l'accent sur la croissance émotionnelle de son rôle principal. Elle reste obstinément stagnante pendant bien trop longtemps, et une fois qu'elle commence à tourner, il arrive trop tard. La règle la plus parlée,montrer, ne pas dire, aurait dû postuler ici. Trop souvent, Avery nous dit ce qu'elle pense et ressent à travers des photos d'elle faisant du scooter ou saisissant du code sans mot dans son application. Avec une si grande partie du développement de son personnage défini par la narration, le public se retrouve avec une avance plutôt creuse. Et sans personnage central évocateur, tout le film s'effondre.Il y a un besoin de plus de films et d'émissions de télévision dirigés par des jeunes femmes et des filles compliquées et nuancées. Sex-appeal a de bonnes intentions et de bons instincts, mais un manque de nuance torpille toute l'entreprise. Peut-être que le dernier Hulu trouvera un public prêt à l'accepter avec ses défauts, ou peut-être que la plupart des gens se sentiront enclins à regarder quelque chose de mieux.
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Sex-appeal commence à diffuser sur Hulu à partir du vendredi 14 janvier. Il dure 90 minutes et n'est pas classé.